Située sur une colline au confluent de la Moselle et de la Seille et au carrefour de grandes voies de communication, Metz connaît des traces d'occupation dès 3 000 avant notre ère. Depuis elle est traversée par des influences culturelles venues d’horizons géographiques multiples.
Nous vous proposons de découvrir son patrimoine architectural unique, métissé, riche de l'héritage des nations française et allemande.
Ville principale du peuple celte des Médiomatriques auquel elle doit son nom (Mediomatrices, puis Mettis, puis Metz), elle devient une des plus importantes villes gallo-romaines.
Son amphithéâtre passait pour le plus vaste des Gaules.
Elle a gardé de cette époque des thermes (IIe s.) visibles in situ au Musée de la Cour d'Or, ainsi qu'une grande partie de Saint-Pierre-aux-Nonnains (IVe s.)
Détruite par les Huns d'Attila en 451, capitale du royaume franc d'Austrasie (Sigebert et Brunehaut), elle est le berceau des Carolingiens (saint Arnould, ancêtre de Charlemagne).
Femme, sœurs et fils de Charlemagne sont inhumés à Metz (tombeaux disparus).
Intégrée à la Lotharingie, elle passe au Xe s. aux empereurs germaniques. Ville d'Empire bénéficiant d'une grande indépendance, sous la tutelle de son évêque, elle se couvre de nombreuses églises, cloîtres et abbayes, s'entoure de deux enceintes, au XIIIe (porte des Allemands) et au XVe siècles au-delà desquels s'étend un vignoble prospère.
L'architecture civile est riche également (hôtel Saint-Livier, Hôtel de Heu…). Sa prospérité économique favorise l'émergence de la bourgeoisie qui finit par créer au XIIIe siècle une république oligarchique dirigée par un collège d'échevins.
En 1552, Metz ouvre ses portes au roi de France Henri II qui occupe de fait les Trois évêchés de Metz, Toul et Verdun. Défendue par le duc de Guise, elle résiste vaillamment à un siège de Charles Quint en 1552.
Le rattachement à la France sera légalisé par les traités de Westphalie en 1648 seulement.